Aujourd’hui 08 mars, c’est la « Journée internationale des droits des femmes ». La journée internationale des droits des femmes est historiquement une création de la Conférence internationale des femmes socialistes, réunie en 1910 à Copenhague,afin de donner plus d’ampleur à la propagande en faveur du vote des femmes et à l’amélioration de leurs conditions de travail. Officialisée en 1977 par l’Organisation des Nations Unies, cette journée couvre plusieurs événements à travers le monde avec comme objectif de célébrer les avancées des droits des femmes.
Elle est célébrée en France depuis 1982. La décision a été prise par le gouvernement de François Mitterrand, grâce à l’action conjointe du MLF (Mouvement de libération des femmes) et de la ministre chargée du droit des femmes Yvette Roudy. Cette journée se traduit, à travers le monde, par des débats, des colloques, des expositions ou autres manifestations afin d’amener le grand public à :
- Réfléchir, échanger, se mobiliser pour l’égalité entre les femmes et les hommes ;
- Faire le point sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire sur la question de la place des femmes dans la société.
Chaque année la journée internationale des droits des femmes se concentre sur un thème particulier, officialisé par les Nations Unies. Cette année, il fait le lien avec la crise pandémique que traverse le monde. Il s’intitule « Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Ce thème célèbre les incroyables efforts déployés par les femmes et les filles du monde entier pour façonner un futur et une relance plus égalitaires suite à la pandémie de la Covid-19.
Les femmes sont en première ligne face à la crise de la Covid-19, en tant que professionnelles de santé, pourvoyeuses de soins, innovatrices, organisatrices communautaires et, pour certaines, en tant que dirigeantes nationales figurant parmi les leaders les plus exemplaires et les plus efficaces dans la lutte contre la pandémie. Aujourd’hui plus que jamais, chacun reconnaît que les femmes apportent des expériences, des perspectives et des compétences, qui profitent à tous. Cependant, on ne compte que 20 femmes cheffes d’État et de gouvernement dans le monde. Elles sont représentées de manière disproportionnée et inadéquate dans les espaces politiques nationaux et mondiaux dans la lutte contre la pandémie. C’est pourquoi, cette année, les Nations Unis, ont choisi de célébrer le leadership des femmes sous toutes ses formes, afin de défendre leurs droits et tirer pleinement parti du potentiel du leadership des femmes en matière de préparation et d’intervention face à la pandémie.
Pour surmonter la pandémie de COVID-19 et sortir de la crise mondiale actuelle, le monde a besoin de la science et la science a besoin des femmes. Les femmes scientifiques mènent vers un monde plus sûr. Elles constituent 70 % des travailleuses de la santé et des soins sociaux. Et pourtant, elles demeurent sous-représentées (30 %) dans les prises de décisions et le leadership de la santé. Des barrières systémiques, des préjugés liés au genre, des discriminations et des stéréotypes de genre continuent d’empêcher les femmes de grimper l’échelle des carrières scientifiques.
Afin de contribuer à lutter contre les préjugés liés au genre, la Ville de BOURBON-LANCY (par l’intermédiaire du Centre d’Animation Social et Culturelle) proposera une intervention animée par la juriste du CIDFF 71 (Centre d’Information sur les droits des Femmes et des Familles) auprès des élèves de CM1 et CM2 de l’école Saint-Denis le 18 mars prochain.
Cliquez ici pour retrouver toutes les vidéos réalisées par le CIDFF.
La journée internationale des droits des femmes, c’est aussi l’occasion de rappeler, à toutes et tous, que les femmes ont depuis toujours été l’objet d’inégalités dans la société. Les actions mises en place ici et là tendent à participer à l’évolution vers l’égalité des genres.
Plus d’informations sur les droits des femmes : historique et chiffres clés
