Actions en faveur des ressources en eau

1. La gestion de l'eau à Bourbon-Lancy

Face aux nouveaux enjeux climatiques et aux sécheresses successives, il est aujourd'hui indispensable pour chacun de nous de réduire notre consommation.

À Bourbon-Lancy, l'eau est puisée dans une nappe souterraine à proximité de la Loire. Elle est ensuite acheminée au consommateur via un réseau important de canalisations (91,5 kms) afin d'être utilisée (douche, WC, arrosage…), puis envoyée, via le réseau de canalisation, vers la station d'épuration, avant de retourner propre dans un milieu naturel (fossé, rivière, étang, Loire).

Sur la commune, nous avons 3 types de réseaux servant à collecter les effluents :

Lorsqu’elles sont captées, seules les eaux pluviales peuvent retourner dans la nature car propres, contrairement aux réseaux unitaires et eaux usées qui sont envoyés au système d’assainissement.

La station d’épuration de Bourbon-Lancy permet d’accueillir de l’eau sale, impossible à restituer dans le milieu naturel en l'état, afin de la nettoyer avant de la rejeter. Ainsi, l’eau prélevée au départ dans la Loire va, pour une bonne partie, y retourner.

De plus, la Ville de Bourbon-Lancy souhaite s’équiper de cuves afin de récupérer les eaux pluviales avec pour objectif de limiter la consommation sur le circuit d’eau potable. Moins on utilise l’eau du robinet, mieux la nature se porte !

2. Canalisations : des travaux financés par France Relance

La Ville de Bourbon-Lancy investit pour préserver la qualité de votre eau potable et fiabiliser les réseaux. Un programme de travaux sur 2021-2025 a été mis en place pour le renouvellement des réseaux d'eau potable et des branchements.

Depuis le début des travaux en 2018, plusieurs conduites d'eau de la commune ont déjà été remplacées.
Les travaux sont réalisés sous la direction du cabinet Ingepro, qui en est le maître d’œuvre, accompagné par 4 entreprises locales : SCTP (Societe Charollaise de Travaux Public) et TMD (basée à Bourbon-Lancy) pour les terrassements, Suez pour les fournitures et Colas pour la reprise de la voirie.

En 2018 et 2019, 3 200 mètres linéaires de canalisations d'eau potable ont été remplacés, rue du Sorbier, rue du Pré Toyard, rue des Charmilles, place du Cèdre, rue des Lilas, rue des Églantines, rue des Glycines, rue du Buisson Perdrix, rue des Prébendes, Champ de Foire et rue d'Arcy.

En 2020, 1 395 mètres linéaires ont été changés : chemin des Cailloux, rue du Champ Aubé, impasse du Château, rue de la Fontaine, rue de la Meurette, rue Pasteu et rue de Champblanc.

40% du montant de la dépense éligible, soit 35 740,80 €HT, ont été financés par l'Agence de l'eau Loire-Bretagne dans le cadre du dispositif "France Relance" mis en place par l'État.

3. Puits de captage

Confrontée à des difficultés d'approvisionnement et de pénurie en eau potable presque chaque été, la Ville de Bourbon-Lancy a décidé de créer trois nouveaux puits de captage à la Ganse des Vernes.
L'objectif : pérenniser la ressource en eau potable de la Commune.

En effet, alors que la ressource maximum disponible des puits existants pouvait être de 2 000 m3 par jour, en période de pointe, le besoin en eau potable de la Commune pouvait monter à 2 435 m3 par jour. Il était donc devenu nécessaire, afin d'assurer le bon approvisionnement de la Ville, de renforcer les ouvrages existants par la création d'un nouveau champ captant avec trois forages supplémentaires, dont un de sécurisation.

En juin 2018, à une centaine de mètres du lit de la Loire, sur près de 25 ha jusqu'alors dédiés à l'élevage, les travaux ont débuté après plus de 4 années de concertation avec l'Agence Régionale de la Santé, la Direction Départementale des Territoires et le Conservatoire des Espaces naturels, et de négociations avec les agriculteurs et propriétaires des terrains. Les enjeux de la construction de ces trois nouveaux puits est essentiel pour pérenniser la ressource en eau, d'un point de vue quantitatif et qualitatif.

Représentant un investissement de 1.4 millions d'euros, subventions inclues, trois nouveaux forages, de 60 cm de diamètre pour 9 mètres de profondeur, peuvent fournir jusqu'à 60 m3 par heure. Ils sont suffisants pour alimenter l'ensemble de la Ville et mettre en sommeil, à terme, les cinq anciens puits du Petit Fleury construits en 1937 et 1963 et devenus vétustes. Chaque été, des travaux de curage auront lieu.

Actuellement, deux d'entre eux ne produisent quasiment rien, du fait aussi de l'éloignement de la Loire.

Pour respecter des impératifs environnementaux, le chantier a été réalisé en deux phases encadrées par la société Safege : de juin à juillet 2018, et de juin à septembre 2019. Une fois les forages réalisés par l'entreprise Sondalp, les locaux techniques sur chaque tête d'ouvrage ont été créés, ainsi que le raccordement hydraulique à la station de traitement et l'installation d'un périmètre de protection.

L'eau prélevée par ces nouveaux puits alimente la population bourbonnienne depuis 2020.

3. Bassin de rétention au Borne

En 2007, le Quartier thermal de Bourbon-Lancy est le théâtre d'une impressionnante crue. La place d'Aligre et la rue de Saint-Prix sont sous les eaux ! Dès lors, la Municipalité mandate le cabinet Girus pour étudier une solution au problème des inondations sur la Commune.

Commencent alors plusieurs années de recherches et d'études sur le terrain, et en septembre 2017, un projet soit présenté.

En janvier 2018, la Communauté de Communes Entre Arroux, Loire et Somme récupère la compétence liée à la prévention des inondations et par la même occasion le dossier concernant la création d'un 1er bassin de rétention à Saint-Marc. Le marché est lancé ! C'est la société Bouhet, basée à Digoin, qui est retenue pour réaliser les travaux. Le terrain a dû être remodelé, creusé, afin de créer une rétention d'eau et une digue dans le but de retenir les apports excédentaires venant de Saint-Marc et éviter ainsi une inondation. Un ouvrage de maçonnerie a également été réalisé afin de réguler l'eau une fois les précipitations terminées et maîtriser ainsi l'écoulement en direction du Borne. L'ouvrage de délestage, partie en enrochement, agit en complément pour permettre à l'eau de retourner dans le fossé.

Le bassin réalisé, de 2.400m3, est prévu pour faire face à des crues centennales. Il contribue à protéger la commune et en particulier le Quartier thermal contre les inondations. Il permet d'atténuer les crues du cours d'eau principal en limitant les apports latéraux de débits sur le ruisseau du Borne.

Le bassin a été créé dans le respect de son environnement. Des mares écologiques artificielles ont été formées pour favoriser le développement de la biodiversité. À terme, un éco-pâturage pourrait être mis en place sur le site.

4 semaines de confinement ont eu raison du calendrier initialement prévu mais le chantier a pu être terminé en juin 2020 pour un montant total de 221.273,05 € HT.

4. Un second bassin écrêteur de crues du Borne

Les crues du ruisseau du Borne sont généralement brusques et violentes. Elles génèrent un risque de fortes inondations sur la Commune. Celle observée en juillet 2007, a entraîné des dégâts sur les biens et l’inondation de l’établissement thermal a été évitée de peu.
C'est pourquoi, dès 2010, la Ville de Bourbon-Lancy a effectué les démarches nécessaires à la réalisation d’une étude hydrologique et hydraulique. Cette étude a permis de déterminer les aménagements possibles pour réduire le risque d'inondation parmi lesquels la réalisation d’un premier bassin écrêteur dans le talweg du Saint-Marc et un second sur le Borne.

Sur la base de ce programme d’actions, le bureau d’études Elcimaï Environnement a été mandaté par la Communauté de Communes Entre Arroux Loire et Somme (CCEALS) qui dispose de la compétence "GEstion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations" (GEMAPI) depuis le 1er janvier 2018.

Un premier bassin de rétention de 2 400 m3 est en place depuis 2020 sur le ruisseau de Saint-Marc. Il permet de ralentir les inondations provenant de ce cours d’eau.
Le second bassin écrêteur de crues du ruisseau Le Borne permettra, quant à lui, de protéger la zone urbanisée en aval, en particulier le Quartier thermal.

La digue sera conçue pour partie sur un terrain communal en rive droite du Borne, et pour partie sur un terrain en cours d’acquisition par la CCEALS en rive gauche du Borne.
Le bassin de rétention se situera en amont du pont de la rue de l’Égalité, dans le lit du Borne, qui forme un vallon de prés. Le bassin projeté, dont le volume sera de 34 500 m3, aura un dimensionnement pour une crue d’occurrence centennale.

Le volume du bassin est déterminé de façon à permettre l’écrêtement de la crue centennale de projet, avec un débit de fuite de 1,9 m3/s, le débit moyen annuel étant d’environ 30 L/s.
Le barrage permettra l’écrêtement d’un débit de pointe centennale estimé à 7,5 m3/s. Pour une crue d’occurrence centennale, le temps de remplissage du bassin est estimé à environ 6 heures, pour une vidange complète d’environ 12 heures. Le bassin devrait donc rester en eau (même partiellement) une journée complète. L’ouvrage de vidange permettra au ruisseau de s’écouler naturellement sous le barrage lorsque les débits seront inférieurs à 1,9 m3/s. L’ouverture de la vanne de régulation sera maîtrisée par un dispositif flottant, rendant l’ouvrage totalement autonome. Lorsque la hauteur d’eau dans le bassin augmente, la vanne se referme, réduisant la section d’écoulement. Par conséquent, quelle que soit la hauteur d’eau en amont du barrage, le débit de fuite de l’ouvrage sera toujours de 1,9 m3/s.
Un déversoir de sécurité sera également réalisé en crête de l’ouvrage, en cas d’épisodes de crues dont le temps de retour est supérieur à 100 ans.

Une investigation de "zone humide" sur l’emprise du projet a été réalisée par le bureau AMETEN. À partir de cette étude, une zone humide de 1 378 m² sera impactée, il faudra donc la compenser par la création d’une nouvelle zone humide, à proximité du site. Elle sera effectuée à partir de terrains communaux.

Le projet n’aura pas d’impact visuel et ne sera pas visible depuis le pont de la rue de l’Égalité, puisque l’ouvrage sera masqué par l’écran arboré qui est en place et qui sera conservé. Il est à noter également que la zone immergée ne fait pas partie de l’aire d’alimentation des sources captées par l’établissement thermal, ce qui écarte tout risque de pollution.

La réalisation de cet ouvrage, en complément de celui existant sur le Saint-Marc, permettra de protéger le Quartier thermal et les riverains du Borne de ses inondations.

Actions en faveur du développement durable

1. Festival des Solutions Écologiques

La Ville de Bourbon-Lancy participe, pour la deuxième année consécutive, à ce projet lancé par la Région Bourgogne-Franche-Comté. Découvrez toutes les initiatives ici.

2. Une chaufferie bois sur la Place Marc Gouthéraut

Le projet de création d’un réseau de chaleur a vu le jour fin 2019.

Qu’est-ce qu’un réseau de chaleur ?

C’est un système de distribution de chaleur produite de façon centralisée permettant de desservir plusieurs abonnés. Il comprend une unité de production (pour Bourbon-Lancy, il a été décidé de créer une chaufferie bois), un réseau de distribution primaire (le réseau de chaleur) qui transporte et distribue la chaleur, et des sous stations d’échange, implantées dans les chaufferies actuelles des abonnés, qui permettent le chauffage du circuit secondaire (circuit de radiateurs de chaque abonné).

Où se situe la chaufferie bois ?

La structure est construite à proximité du Complexe Marc Gouthéraut, sur l’esplanade du Carrage. Son positionnement est stratégique et permet d’alimenter les nombreux bâtiments publics et privés.

Le réseau créé, sur une distance de près d’un kilomètre, alimente des bâtiments publics : Complexe Marc Gouthéraut, Médiathèque, Multi-accueil, Bâtiment A du Carrage, École Jacques Prévert. la future Gendarmerie et l’actuelle Gendarmerie, mais également des bâtiments privés tels que la Résidence du Chatelôt et des maisons.

Ce projet a un impact tant environnemental, sociétal que financier :

Ce projet d’envergure n’aurait pu être mené à bien sans aides publiques. L’ADEME et l’Europe ont répondu favorablement aux sollicitations de la Municipalité, permettant d’obtenir un financement à hauteur de 77 % du projet. À l’heure actuelle, où les aides publiques se font de plus en plus rares, c’est une réelle satisfaction.

"Le bois-énergie en BFC : une solution pour créer un réseau de chaleur dans sa commune ?" - réalisée par la Région Bourgogne-Franche-Comté et l'ADEME

2. Une seconde chaufferie bois en études

Étant donné les augmentations des coûts de l’énergie, le Département de Saône-et-Loire, en charge de la gestion du Collège Ferdinand Sarrien, a pris contact avec la Ville de Bourbon-Lancy pour mener une étude d’opportunité afin d’implanter une seconde chaufferie bois dans la commune. Les élus réfléchissaient déjà à l'implantation d'une autre chaufferie qui permettrait d’alimenter les bâtiments en Centre-ville, c'était donc une occasion à saisir !

Le Département de Saône-et-Loire a donc réalisé une analyse d’opportunité, permettant de déterminer l’intérêt d’un réseau de chaleur en Centre-Ville. Cette nouvelle chaufferie bois pourrait alimenter en chauffage et potentiellement en eau chaude une vingtaine de bâtiments communaux et privés aux alentours, pour une surface totale d’environ 30 000 m².

Au regard de ces données, une étude de faisabilité (pouvant être financée à hauteur de 80% par des fonds publics) sera engagée prochainement.

3. Objectif « Zéro Phyto »

La loi de Transition énergétique pour la Croissance verte a mis en place l’objectif Zéro Phyto dans l’ensemble des espaces publics depuis le 1er janvier 2017, interdisant l’usage des produits phytosanitaires par l’État, les Collectivités Locales et les établissements Publics pour l’entretien des espaces verts et des voiries.

Dès le printemps 2016, la Ville de Bourbon-Lancy s’est engagée dans un programme d’abandon de l’usage des pesticides sur des sites « test » par l’expérimentation du désherbage manuel et l’utilisation de méthodes alternatives comme l’éco-pâturage. Les enjeux sont importants car il s’agit de préserver notre santé et de favoriser la biodiversité. En somme, d’améliorer notre qualité de vie !

L’objectif est d’expérimenter et d’adopter de nouvelles pratiques.

  1. Le service Espaces verts et Environnement de la Ville est accompagné par la FREDON Bourgogne (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles). C’est un organisme à vocation sanitaire du végétal, dont la principale action est la réduction des produits phytosanitaires et l’amélioration des pratiques dans les espaces verts.
  2. Un plan de désherbage communal constitue désormais le volet environnemental de la gestion de l’herbe en Ville.
  3. Un plan de gestion différenciée a été mis en place pour l’entretien des espaces verts et floraux.
  4. Le fauchage raisonné est privilégié avec l’utilisation de vivaces plutôt que des fleurs annuelles qui demandent plus d’entretien et d’arrosage. Le paillage des massifs permet également de limiter l’arrosage. Les nouveaux trottoirs sont désormais goudronnés afin de limiter la pousse d’herbes indésirables.
  5. L’éco-pâturage est développé dans 6 terrains communaux.

Un engagement également citoyen : Intervenir manuellement là où, jusqu’à présent on intervenait chimiquement, implique qu’il faudra laisser pousser l’herbe dans certaines zones et d’en appeler à l’esprit citoyen des habitants pour désherber le trottoir ou les abords de leurs propriétés, comme c’est déjà le cas pour le déneigement. Si l’herbe revient, ce n’est pas par absence d’entretien. C’est la marque d’un entretien maîtrisé plus respectueux de la vie, de la nature et de la santé de chacun d’entre nous.

4. Opération « Cimetière vivant »

Depuis 2018, la Municipalité a entamé une phase expérimentale pour mettre en place différentes procédures « Zéro Phyto » au sein de son cimetière. Cet espace, où les attentes esthétiques sont fortes et qui est, la plupart du temps, difficile à entretenir sans avoir recours à l’usage des produits chimiques (espaces étroits entre les tombes), nécessite souvent de repenser son aménagement.

Le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, dans le cadre de sa politique de protection des ressources en eau et de préservation de la biodiversité, a lancé un appel à candidatures intitulé "Opération pour des Cimetières Vivants" qui permet d’accompagner techniquement et financièrement les collectivités territoriales dans leur démarche d’aménagement de leur(s) cimetière(s), notamment sur le plan de la végétalisation.

La Ville de Bourbon-Lancy a donc fait le choix d’adhérer à ce nouveau projet pour les enjeux importants qu’il représente.

Il s’agit avant tout de préserver la santé des Bourbonniens mais aussi celle des agents chargés de l’entretien des lieux, d’éviter la pollution de l’eau en surface et des nappes souterraines. De plus, les cimetières sont des zones refuges pour la biodiversité locale. Les pesticides ont un impact important sur la faune et la flore qui les occupent (insectes, abeilles, oiseaux…).

Cette démarche s’accompagne donc nécessairement d’une mutation vers des techniques d’entretien et un aménagement plus respectueux de l’environnement.

Quels changements ?

De nouvelles méthodes de travail et un nouvel agencement de l’espace vont désormais remplacer les pesticides.

Alors que le cimetière occupe 11.250 m², jusque-là, seulement 2.800 m² étaient végétalisés, soit 25% de sa surface totale. Grâce à l’enherbement des allées, la mise en place d’un couvre-sol des interstices, d’une pelouse fleurie sur le carré militaire, de jachères fleuries en pieds de mur et à l’implantation de nouveaux arbres et de plantes grimpantes le long des murs, la surface végétalisée devrait atteindre les 5.800 m² soit plus de 51% de la surface du cimetière.

L’aspect du cimetière sera donc modifié. Des herbes spontanées apparaîtront mais il ne s’agira pas là d’un manque d’entretien mais au contraire le signe d’un sol sain et tout autant respectueux des défunts. L’ensemble du projet, végétalisations basses et verticales, tests de nouveaux outils de désherbage, aménagements écologiques, mise en place d’un composteur collectif, est estimé à 7.400 € TTC. Une aide du Conseil Régional, jusqu’à 80% des sommes engagées au titre de la végétalisation, devrait être accordée.

Ces actions vont permettre au cimetière de Bourbon-Lancy d'être un lieu où l’on innove et de devenir un espace pédagogique de l’engagement « Zéro Phyto » de la Commune. À noter, qu'il faudra encore compter 2 à 3 ans pour que le projet « cimetière vivant » soit définitivement mis en place.

Énergie : solutions alternatives

1. Sobriété énergétique

La Ville de Bourbon-Lancy et les autres collectivités subissent depuis plusieurs mois l'inflation du coût de l’énergie, que ce soit celle du gaz ou bien celle de l’électricité. Selon le ministère de l’écologie, dans un contexte marqué par l’accélération du changement climatique et le conflit ukrainien, la transition énergétique de la France est plus que jamais une priorité.

La France doit sortir de sa dépendance aux énergies fossiles et réduire de 40% sa consommation d’énergie d’ici 2050. Cela suppose de transformer durablement les habitudes et comportements.
C’est le sens du plan sobriété énergétique annoncé par la Première ministre, Élisabeth Borne, et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, présenté officiellement le 6 octobre 2022.

Depuis plusieurs années déjà, la Ville de Bourbon-Lancy a réalisé de nombreux changements sur la commune afin de réduire sa consommation énergétique et ses dépenses.

Réalisations depuis 2016

Afin de répondre aux exigences économiques et écologiques exigées par l'État, la Ville de Bourbon-Lancy a décidé de renforcer les mesures déjà réalisées par la mise en place d'un plan de sobriété énergétique sur la commune.

Nouveautés à l'hiver 2023

En effet, la Ville de Bourbon-Lancy avait décidé, en 2017, d’adhérer aux groupements d’achat organisés par les syndicats d’énergie de Bourgogne (puis de Bourgogne-Franche-Comté) afin d’avoir des prix intéressants sur les énergies gaz et électricité. Cette mesure lui a permis, jusqu'à présent, d'être protégée des différentes fluctuations, contrairement aux communes non-adhérentes.

Malheureusement, le Syndicat d’Énergie de Saône-et-Loire a déjà annoncé une augmentation de 270% du prix de l'éléctricité par rapport à 2022. La Ville de Bourbon-Lancy va donc en être fortement impactée. C’est pourquoi, les élus locaux souhaitent encourager, lorsque c’est possible, les associations à faire des efforts de mutualisation des salles, afin de ne pas avoir de bâtiments, peu utilisés, inutilement chauffés.

2. Éclairage public

Lundi 30 avril 2018, la Ville de Bourbon-Lancy signait avec le groupement d'entreprises Citéos, Conect et Dagouneau le Contrat de Performance énergétique pour la rénovation de la totalité de son éclairage public.

Conclu pour une durée de 12 ans et d'un montant global de 2,8 millions d'€, ce contrat permet à la Commune de poursuivre sa démarche de ville durable et son engagement pour maîtriser la facture énergétique.

Pour rappel, depuis janvier 2015, la Municipalité s'est engagée dans une réflexion globale de modernisation de son parc d'installations d'éclairage public jugé vétuste ou obsolète à 75% après étude. Dans certains secteurs, il n'est plus possible d'intervenir du fait des nouvelles normes.

Le diagnostic issu de la mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage confiée au Cabinet CFCI a permis de définir le cahier des charges pour la passation d'un marché global de performance début 2018. C'est désormais chose faite.

Le contrat signé allie un programme de reconstruction et d'embellissement qualitatif et rapide, avec un éclairage intelligent et innovant, respectueux de la biodiversité et amenant une baisse considérable de la nuisance lumineuse et de la facture énergétique.

Ce contrat "gagnant-gagnant" intègre un système de bonus-malus sur les économies énergétiques effectivement relevées, qui permet à tout type de collectivité d'initier une démarche d'investissement en vue d'économies immédiates et durables. Si les objectifs ne sont pas atteints, c'est à Citéos d'en assumer la responsabilité financière et inversement, à la Ville en cas de surperformance des économies réalisées.

Des objectifs précis

Conçu pour que les économies d'énergie compensent les investissements initiaux sur la durée du contrat, ce projet global porte sur les axes suivants :

3. Panneaux photovoltaïques

Un projet Photovoltaïque prévu sur l’ancienne déchetterie sauvage de Bretôme a été lancé fin 2018. Le dossier a été être soumis à la Direction Départementale des Territoires (DDT) pour instruction et décision préfectorale.

À l’échelle globale, la réalisation d’une centrale photovoltaïque est une contribution à la transition énergétique. À l’échelle locale, c’est aussi une opportunité de réhabiliter une déchèterie et un site dégradé en lui conférant une dimension d’intérêt général, en faveur de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique.

Ce projet est mené par EDF Renouvelables et la Communauté de communes Entre Arroux, Loire et Somme (CCEALS) qui en assurent conjointement le rôle de maître d’ouvrage : EDF Renouvelables pour le projet de centrale photovoltaïque et la Communauté de communes pour la déclaration de projet emportant mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme de Bourbon-Lancy qui doit évoluer pour permettre de délivrer le permis de construire de la centrale, d’une ampleur maximale de 19,7 hectares située sur l'ancienne décharge.

Ce lieu dispose d’un bon niveau d’ensoleillement avec un équivalent pleine puissance de 1 138 heures annuelles. Les panneaux ne dépassant pas 2,70 m de hauteur et le terrain étant peu vallonné, l’impact visuel sera très limité. Selon les scénarios envisagés, la centrale pourrait éviter l’émission de 27 à 50 tonnes de CO2 soit l’équivalent de la consommation de 5 000 à 9 200 habitants. Les revenus annuels générés se situeraient entre 78 000 et 156 000€, somme dont la répartition, entre le Département, la CCEALS et la Ville de Bourbon-Lancy, reste encore à définir.

Pour assurer la plus grande transparence, EDF renouvelables et la Communauté de Communes, en partenariat avec la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), ont choisi d’organiser une concertation préalable du public. L’organisation d’une concertation préalable sous l’égide de garants (tiers indépendants désignés par la CNDP) assure au public un haut niveau d’information et des modalités de participation adaptées. Elle établit un dialogue citoyen favorable à l’expression d’arguments constructifs et porteurs d’optimisations du projet.

Ainsi, du 26 avril au 4 juin 2021, les habitants de Bourbon-Lancy ont pu consulter toutes les informations concernant ce projet, assister à plusieurs temps d’échange et donner leur avis. Les garants, puis la CCEALS et EDF Renouvelables ont ensuite rédigé un bilan à partir des enseignements tirés de cette concertation, qui a été publié quelques mois plus tard :

Le permis de construire pour la centrale solaire photovoltaïque a été accordé le 2 mars 2023.
Les travaux ont commencé le 28 août par un défrichage et seront suivis d'un pré-diagnostic archéologique du terrain.

L'arrêté municipal du 11 novembre 2019, interdisant le dépôt sauvage sur les parcelles communales, n'ayant pas été respecté, la Commune a procédé à la fermeture du chemin rural desservant le site en y installant des barrières, conformément à l'arrêté municipal n°PM-23-67. Désormais, la circulation des véhicules à moteur y est strictement interdite.

L'emprise clôturée totale prévue est de 10,3 ha. La surface projetée au sol de l’ensemble des capteurs solaires est d’environ 6 ha avec 23 517 modules.

La production annuelle estimée serait aux alentours de 14 366 MWh/an (Mégawatt heure = unité d’énergie produite ou consommée). Elle couvrira les besoins en électricité de près de 2 140 habitants.
La centrale photovoltaïque permettra donc d’éviter, chaque année, l’émission d’environ 81,9 tonnes de CO2.

La construction de la centrale devrait débuter en novembre 2023 et se poursuivre jusqu'en novembre 2024, date à laquelle son exploitation pourra commencer et ce pour une durée de 30 ans.

Revitalisation du Centre-Ville

1. Création d’une boutique pour insuffler une dynamique

La Municipalité, sensible à la situation de désertification des commerçants, a décidé de lancer une politique de revitalisation du Centre-Ville.

Le premier volet de cette politique s’est traduit par la création d’une surface commerciale gérée par une association, à partir de deux petits magasins situés dans le bas de la rue du Commerce et appartenant à la Commune.

Elle a pu servir d’exemple pour des propriétaires qui disposeraient de locaux vacants et souhaiteraient valoriser leur patrimoine bâti, tout en redonnant vie à des activités économiquement viables.

Pour cela, un certain nombre d’anciens et actuels acteurs économiques du Centre-Ville ont décidé de se constituer l’ « association pour la revitalisation commerciale du Centre-Ville ».

Promouvoir l’artisanat « Made in France »

Les objectifs de « La Boutique » sont de proposer au public des objets manufacturés, des produits artisanaux et des œuvres artistiques pris en dépôt auprès d’artisans d’art locaux, qui ne sont pas proposés aujourd’hui dans le Centre-Ville.

Il ne s’agit donc pas de la création d’une concurrence nouvelle à des commerçants déjà établis. Les actions assurées sont la promotion de la production artisanale locale et régionale, la mise en valeur des productions des artistes et artisans d’art, la diffusion de ces productions en proposant aux artistes, artisans, manufacturiers et producteurs une solution de mise en dépôt et de communication, y compris des démonstrations sur leurs « savoir-faire ».

Sur ce projet, la Municipalité a apporté son soutien à cette association pour lui permettre de démarrer son activité et d’atteindre ses objectifs en attribuant, à l’unanimité des membres présents et représentés, une subvention d’un montant de 11 500 €.

« La Boutique » a ouvert ses portes à la mi-novembre 2017 et est gérée au quotidien par deux salariées et les membres bénévoles de l’association.

Un potentiel architectural en sommeil

L’ensemble immobilier appartenant à la Commune représentait deux surfaces commerciales en rez-de-chaussée précédemment rejointes pour ne former qu’un seul magasin de 90 m² de surface d’exposition, avec possibilité d’agrandissement. Les possibilités d’extension et de réserves sont existantes et suffisantes.

Le rez-de-chaussée avait subi des modifications ayant conduit à la destruction de tous ses cloisonnements.

Des étais soutenaient les poutres qui n’avait plus d’appuis intermédiaires. Les traces du potentiel architectural de cet immeuble semblaient avoir disparus au gré des occupations successives des lieux.

La façade de l’immeuble cachait, de prime abord, de réelles qualités architecturales.

La disposition des murs laissait deviner une ancienne cour à ciel ouvert dont les pans de bois oubliés du premier étage ne demandaient qu’à être admirés de nouveau.

Si l’immeuble paraissait avoir peu fière allure, c’est qu’on le regardait sous le mauvais angle.

Toute la beauté de l’édifice réside dans sa galerie et son pavillon en fond de cour, dont le premier étage présente un exemple remarquable d’architecture à pan de bois du XVIe siècle.

Les pans de bois mis à jour ont fait apparaître les manques et les dégradations.

Ainsi, les actions de restauration devaient venir compléter ces manques en remplaçant le moins possible des pièces existantes, et ce afin de conserver au maximum la valeur historique de ces joyaux arrivés jusqu’à nous.

Les percements existants n’étaient pas d’origine et il ne s’agissait pas de restituer une façade du XVIe siècle.

Une devanture en bois de style XIXe siècle a permis d’harmoniser la façade en cohérence avec l’unité d’une rue commerçante. Tout au long de ces travaux de réhabilitation, ce sont 10 entreprises locales qui sont intervenues, sous la maîtrise d’œuvre de La Fabrique d’Architecture.

Rubans du Patrimoine 2018

La Ville de Bourbon-Lancy a été récompensée par un prix départemental lors des Rubans du Patrimoine 2018, dans le cadre de la rénovation de l’ensemble immobilier occupé aujourd’hui par La Boutique.

2. « Ma Boutique à l’Essai »

Le 17 octobre 2017, le Conseil municipal a voté l’adhésion à la Fédération de « Ma boutique à l’essai » et a signé la charte d’engagement et d’accompagnement.

Ce rapprochement auprès d’une structure, qui a déjà fait ses preuves en France, va permettre à la Municipalité de conduire son projet tout en bénéficiant d’un retour d’expérience, de disposer de conseils et d’outils pour faciliter l’implantation de nouveaux commerces.

« Ma boutique à l’essai » est le deuxième volet de la politique de revitalisation du Centre-Ville menée par la Ville de Bourbon-Lancy, après l’ouverture de la Boutique d’artisanat local, afin de lutter contre la fermeture de commerce de proximité et afin de maintenir l’activité dans sa Ville.

La Municipalité cherche par ces différents moyens à attirer de nouveau la clientèle en Centre-Ville et à donner un signal fort au profit du commerce.

La démarche repose essentiellement sur deux points clés. Le premier consiste à sélectionner un local qui répond pour le mieux aux critères d’une « Boutique à l’essai » réussie parmi tous les locaux commerciaux vacants du Centre -Ville, déjà aux normes, dans un bon état général ou en tout cas ne nécessitant pas de travaux trop importants et avec une bonne exposition. Pour cela, une rencontre a été initiée en mars 2018 avec les propriétaires susceptibles d’être intéressés par la démarche. Par la suite, deux anciens commerçants se sont montrés intéressés par le dispositif et ont donc proposer leur bien à la location.

Le second volet consiste à lancer un appel à projet à destination de candidats séduits par l’ouverture d’un commerce qu’ils souhaiteraient tester dans des conditions quasi optimales. Tout au long du projet, une réflexion a donc été menée en amont pour définir le profil idéal du candidat et de son projet par rapport aux besoins en Centre-Vllle, afin de mener au mieux l’opération et en assurer autant que possible la réussite.

Afin de l’accompagner dans ce projet, la Commune apporte au propriétaire un soutien technique et financier en participant au loyer à hauteur de 50 % de son montant hors taxes (dans la limite de 300 € d’aide municipale par mois), sous la condition que le propriétaire des locaux fasse le même accompagnement.

3. Lancy'clette : l'atelier solidaire pour les amateurs de vélo

Ouvert depuis mars 2023, cette nouvelle activité s'entend comme un atelier de réparation, d'entretien, de location et de commercialisation de cycles.

Dans son discours lors de l'inauguration de l'Atelier le 12 mai 2023, Mme la Maire a rappelé que Lancy'clette s’inscrit dans la lignée des nombreux chantiers et ateliers d’insertion qui ont tous eu vocation à développer des services accessibles et de proximité aux Bourbonniens et enrichissant l’offre de prestations pour les touristes, tout en donnant une opportunité d’emploi à celles et ceux qui en étaient jusque-là éloignés. C’est aussi une vitrine vide du Centre-ville qui retrouve une activité répondant à une forte demande des cyclistes en itinérance de passage dans la ville, dans un contexte où la pratique encouragée du vélo est une solution pour préserver l’environnement.

Des travaux nécessaire, possibles grâce à plusieurs partenaires financiers

Afin de transformer les locaux de l'ancienne auto-école, des travaux d'aménagement ont dû être entrepris : pose d'une cellule en bois réalisée par l'entreprise LAGOUTTE, rénovation de l'électricité effectuée par l'entreprise DAGOUNEAU, sans oublier l'abattage d'un mur pour agrandir l'espace intérieur, la remise en état de la peinture des murs, plafonds et sols et la dépose de l'ancienne enseigne tous trois assurés par les Services municipaux.

Ce projet est mené en partenariat avec la DDETS (Direction Départementale de l'Emploi, du Travail et des Solidarités), le Département de Saône-et-Loire, Pôle Emploi, la Région Bourgogne-Franche-Comté, l'ADEME et la Mission Locale. Il a été financé par le Gouvernement dans le cadre de France 2030 opéré par l'ADEME, et financé par l'Union européenne - NextGenerationEU.

Une vitrine dédiée au vélo et à l'emploi

C'est Monsieur Yanick Gondoux, de l'entreprise "Au Petit Ravito" et Président de l'association Bourbonnais Cycliste Sport Organisation, qui est en charge de l'encadrement technique en qualité d'opérateur cycle qualité de 2 salariés en CDD d'insertion.

L'organisme APOR assure l'accompagnement social et professionnel des employés.

Le Conseil municipal du 19 janvier 2023 a établi une grille tarifaire pour toutes les prestations qui seront proposées dans le cadre de l'Atelier vélo. A savoir, la tarification proposée correspond aux tarifs habituellement pratiqués dans les ateliers qui œuvrent dans le champ de l'économie circulaire.

Vos contacts pour Lancy'clette :
Adresse : 19 rue du Docteur Gabriel Pain 71140 BOURBON-LANCY
Téléphone : 06 71 81 47 80
Mail : ateliervelo@bourbon-lancy.fr
Les mercredis et vendredis de 9h à 12h et de 14h à 18h et les jeudis et samedis de 9h à 12h

Château Sarrien : les travaux de réhabilitation

Construit à la fin du XVIIIème siècle par Joseph Guizot pour le comte de Dormy, le Château Sarrien sert aujourd’hui principalement de salle de réunions, municipale mais aussi pour les associations et les organismes privés.

Lors de la dernière analyse effectuée sur le monument, il a été constaté que la toiture en ardoises et les zingueries avaient besoin d’être révisées.
C’est pourquoi, la Municipalité s’est engagée dans la réhabilitation du Château Sarrien, notamment en raison d’optimisation énergétique, le bâtiment ne bénéficiant d’aucune isolation thermique. En effet, les travaux envisagés permettraient de réduire les consommations de fluides :

Le coût estimé de ces travaux s’élève à 354 000 € TTC dont 96 877 €TTC seront subventionnés par le Département et la Dotation de Soutien à l’Investissement Local (DSIL).

Afin de mettre en place ce programme de réhabilitation, un appel à projet a été lancé courant d'année 2021. Après analyse des différentes propositions, les entreprises retenues sont :

Les travaux débuteront à la mi-novembre 2021 et devraient durer 9 mois.

En raison du problème d'approvisionnement de matières premières, le chantier a pris un peu de retard mais les travaux continuent néanmoins d'avancer. La réception du chantier, soutenu par le Département et l'État, est prévue en fin d'année 2022.

Vidéosurveillance

L’autorisation de surveillance de la voie publique est une opportunité pour les services territoriaux de sécurité publique.
L’efficience d’un système de vidéoprotection nécessite une coopération entre tous les acteurs de la sécurité tant dans la phase de diagnostic et dans sa conception que dans son exploitation et son évolution.

C’est pourquoi, la Ville de Bourbon-Lancy a consulté les services de gendarmerie afin d’optimiser et de travailler ensemble sur ce dossier.

Le projet consiste dans un premier temps à équiper en vidéosurveillance les lieux stratégiques. C'est pourquoi, ce sont d'abord les entrées de ville qui sont ciblées.
Il y aura donc 5 équipements de vidéosurveillance installés en entrée de Ville :

Le rond-point place de la République est également concerné. Il concentre la majeure partie des flux de véhicules en transit dans Bourbon-Lancy.

Les caméras utilisées seront adaptées à chaque point et seront principalement :

Les caméras seront principalement reliées en fibre optique au Centre de Surveillance Urbaine (CSU).
Le passage de la fibre permettra, si la commune souhaite plus tard densifier la vidéoprotection, de raccorder d’autres caméras à la dorsale principale.

Les travaux d’implantation de la vidéosurveillance ont pris du retard suite à des complications administratives imprévues. Par conséquent, ils ont seulement pu débuter en septembre 2023 avec la création des branchements électriques et l’installation de coffrets par Enedis.
Actuellement, une entreprise est en train d'aiguiller le réseau de fibre optique nécessaire à la communication des caméras. Ensuite, viendront l’installation du matériel et la création du local permettant d’accueillir les données relevées par les caméras avant la mise en service du dispositif à l’horizon février 2024. Ce planning reste prévisionnel, des imprévus pouvant survenir.

Le montant estimé des dépenses s'élève à 149 987 €HT qui seront en partie financées par des subventions :