L’autorisation de surveillance de la voie publique est une opportunité pour les services territoriaux de sécurité publique.
L’efficience d’un système de vidéoprotection nécessite une coopération entre tous les acteurs de la sécurité tant dans la phase de diagnostic et dans sa conception que dans son exploitation et son évolution.
C’est pourquoi, la Ville de Bourbon-Lancy a consulté les services de gendarmerie afin d’optimiser et de travailler ensemble sur ce dossier.
Le projet consiste dans un premier temps à équiper en vidéosurveillance les lieux stratégiques. C'est pourquoi, ce sont d'abord les entrées de ville qui sont ciblées.
Il y aura donc 5 équipements de vidéosurveillance installés en entrée de Ville :
- Rond-point des Alouettes : entrée de ville au carrefour des départements de la Saône-et-Loire, de l’Allier et de la Nièvre,
- Entrée sud : véhicules provenant de l’axe Digoin-Bourbon-Lancy ou plus généralement les véhicules souhaitant entrer à Bourbon-Lancy aux abords du Quartier Thermal,
- Entrée route de Chalmoux : véhicules souhaitant entrer au Centre-ville par des voies secondaires (axe fortement emprunté par les locaux),
- Entrée Est : véhicules provenant de l’axe Gueugnon-Bourbon-Lancy,
- Entrée Nord : véhicules provenant de l’axe Autun-Bourbon-Lancy,
Le rond-point place de la République est également concerné. Il concentre la majeure partie des flux de véhicules en transit dans Bourbon-Lancy.
Les caméras utilisées seront adaptées à chaque point et seront principalement :
- des caméras VPI, permettant la lecture de plaques d’immatriculation,
- des caméras contextuelles, permettant d’avoir une vue d’ensemble sur un axe routier,
- une caméra panoramique sur le rond-point de la République afin d’avoir une vue à 360° et par conséquent sur tous les axes desservis.
Les caméras seront principalement reliées en fibre optique au Centre de Surveillance Urbaine (CSU).
Le passage de la fibre permettra, si la commune souhaite plus tard densifier la vidéoprotection, de raccorder d’autres caméras à la dorsale principale.
Les travaux d’implantation de la vidéosurveillance ont pris du retard suite à des complications administratives imprévues. Par conséquent, ils ont seulement pu débuter en septembre 2023 avec la création des branchements électriques et l’installation de coffrets par Enedis.
Actuellement, une entreprise est en train d'aiguiller le réseau de fibre optique nécessaire à la communication des caméras. Ensuite, viendront l’installation du matériel et la création du local permettant d’accueillir les données relevées par les caméras avant la mise en service du dispositif à l’horizon février 2024. Ce planning reste prévisionnel, des imprévus pouvant survenir.
Le montant estimé des dépenses s'élève à 149 987 €HT qui seront en partie financées par des subventions :
- FIPD (Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance) : 21 700 €,
- DSIL (Dotation de Soutien à l'Investissement Local) : 52 495 €,
- Département de Saône-et-Loire : 24 000 €.